Première partie d’une série de 7 articles

Interrompre son professeur pour apprendre mieux.

« je demande le silence !» dit le prof sur un ton péremptoire. Combien de fois, qui a été élève, a entendu cette expression ? Un très grand nombre de fois me direz vous.

Et bien il y a fort a parier que, si vous faisiez parti de ceux qui parlaient du cours tout en tentant d’écouter les cours concernés, vous les avez mieux appris.

Ce constat vous l’avez peut être fait. Pourtant l’institution scolaire à tous les niveaux privilégie des cours longs et silencieux aux débats ouverts. De la classe à l’amphi toujours l’idée d’un maximum de monde pour un minimum de prof demeure. Et quand il y a du monde le professeur ne sait pas échanger avec chacun car il ne saurait ou donner de la tête pour répondre à tant de monde. Et quelle cacophonie cela serait.

Ambiance philo

Je vois sourire ceux qui connaissent cette ambiance dans certaines classes de collèges de nos jours. Cette ambiance sonore n’est peut être pas si rebelle que ça.

Et si ces bavardages étaient utiles à l’apprentissage ?

Si tel est le cas pourquoi ne pas faire des groupes plus petits pour que les enseignants puissent discuter avec les étudiants ? Il faudrait pour cela réduire la durée des cours et les multiplier. Cette option n’est pas retenue, en particulier en primaire, parce que le groupe qui n’a pas cours doit être surveillé. Et l’effectif d’enseignants dans l’école n’est pas suffisant. Au collège, à effectif d’enseignant identique, il faudrait morceler les emplois du temps avec des créneaux de moins d’une demi heure. Quelles galopades dans les couloirs il y aurait.

Et si les bavardages étaient utiles ailleurs quand même ?

Suite dans l’épisode 2.