La peur du vaccin
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Les aides à partir de 60 ans
15 janvier 2021
Bonjour,
Vous êtes nombreux à m’interroger sur les dangers de la vaccination concernant le Coronavirus. Et à me demander s’il faut vous faire vacciner ou pas.
Pour comprendre ce qui se passe voici notre histoire sur le sujet de la vaccination jusqu’à aujourd’hui et comment essayer de décider ce qui est le mieux pour soi et pour les autres.
Les plus grands moyens jamais employés
A ma connaissance, il y a quelques mois plus de 40 essais de vaccins ont été lancés. Après une première phase d’études et d’essais il en est resté 22 et aujourd’hui 20 sont en phase finale. Sur ces 20, huit sont utilisables sous conditions, trois sont approuvés pour un usage de masse en Europe et aux USA et 1 a été complètement abandonné. Une telle ampleur d’essais simultanés est du jamais vu dans notre histoire.
Ces études sont conduites dans le cadre de la réglementation actuelle. Celles-ci impose 4 étapes afin de vérifier l’efficacité du vaccin. La phase 1 permet de vérifier l’absence de toxicité. C’est la même chose pour tous les médicaments vendus en pharmacie.
Les modèles de vaccins les mieux connus sont ceux qui sont utilisés depuis plusieurs années (grippe, haemophilus, polio, etc). Mieux connus ne signifie pas sans effets autre que la vaccination. La fièvre, une rougeur sont des réactions naturelles et saines pour un organisme qui s’immunise. Ces vaccins ont été fabriqués, pour les premiers, il y a des décennies. Ils confirment qu’ils sont bénéfiques pour nous et ont permis d’éradiquer la poliomyélite, la tuberculose et bien d’autres maladies infectieuses de nos pays.
Un tsunami de 300 millions de morts stoppé par un vaccin
Dès l’an 500 de notre ère ont sait que l’immunisation existe. C’est en 1700 en Turquie que le premier médicament préventif est inoculé selon une méthode Ayurvédique que certains d’entre nous avons connus. C’est la fameuse scarification. Certains d’entre nous l’ont connu avec le BCG (la fenêtre sur le haut du bras). Depuis 1979 au moins l’on sait que les grandes campagnes de vaccination contre la variole – débutées en 1853 en Angleterre (déjà eux (- 😉 – ont pu éradiquer la maladie de nos contrées. La variole a tué 300 millions de personnes dans le monde. On sait aussi que sur les millions de personnes vaccinées contre la Variole, en plus de 100 ans à l’époque, il y a eu autour de 500 personnes par million avec des réactions graves et seulement 2 cas mortels. Aujourd’hui les vaccins autorisés contre le virus de la Covid sont responsables de moins de 11 cas de réaction grave par million de personne. La méthode vaccinale est donc immensément plus sécurisée de nos jours.
Depuis longtemps les universités et les laboratoires commerciaux privés ont étudié et cherché à améliorer les modèles de vaccins. En 1940 ont savait que injecter le micro-organisme toxique tué ne suffisait pas à obtenir une immunisation correcte. Il fallait rajouter des substances qui augmentent la réaction de notre organisme pour en quelque sorte simuler suffisamment la maladie et provoquer la production d’anticorps. On savait aussi que ces substances pouvaient provoquer des blessures au point d’injection et des réactions parfois trop fortes. Il fallait faire des essais avec des dosages différents et des mélanges pour trouver celui qui conviendrait au plus grand nombre. Car le problème à résoudre n’est pas pour une seule personne mais pour des millions à la fois. C’est la que réside toute la difficulté car nous sommes tous un peu différent dans notre façon de réagir.
Le cancer au secours du COVID
Les vaccins créés de nos jours utilisent de nouvelles techniques apportées par les biotechnologies. Ce ne sont pas les maladies infectieuses (virus, bactéries) qui ont permis le plus de les moderniser. Car nous avons connu peu de nouvelles maladies de ce type dans notre pays hors mis la grippe. Notre hygiène de vie s’est grandement améliorée ces 50 dernières années. Et aussi parce que d’autres maladies occupent le devant de la scène scientifique et médicale, notamment les cancers.
C’est ainsi, depuis l’avènement des biotechnologies dans les années 1980, peu d’épidémies de masse – transmissibles sans contact direct – ont touché nos pays riches hors mis la grippe.
Je note également le faible intérêt commercial que représente un vaccin pour une société privée. Il faut du temps et de l’argent pour un médicament qui sera peu vendu (1 à 2 injections) et pas cher car destiné au plus grand nombre.
L’amélioration des vaccins est venue notamment de l’études des cancers. Car nous sommes aujourd’hui à la veille de nouveaux médicaments pour de nombreux cancers. Et ce sont des vaccins.
Le modèle de vaccin anti Covid actuellement autorisé en France est utilisé pour prévenir certains cancers. Ce sera bientôt le cas pour le cancer du sein et de la peau.
Un meccano biologique pour gagner du temps
Aujourd’hui l’étendue de l’épidémie de la Covid – même si le nombre de morts est si gigantesque que notre esprit ne parvient pas à réaliser la gravité de la situation – oblige trop de malades a occuper l’hôpital. De plus notre société donne une place grandissante à la bonne santé. Il n’est donc pas question de gérer la situation comme en 1948. Cette façon de vivre a changé la donne sur la recherche des vaccins contre ce virus. Pour la première fois des laboratoires ont pu tenter des innovations et transférer des technologies qui sont venues d’autres domaines comme la cancérologie. De plus, depuis les années 1980, la biologie dites moléculaire – sorte d’approche mécanique et chimique du vivant – est devenue la discipline préférée des laboratoires. Le développement des médicaments porte dorénavant plus sur la connaissance des gênes et leur fonctionnement dans l’évolution des maladies. Il s’agit de se servir de la précision de l’ADN et tout ce qui se passe autour. Tout le monde a entendu parlé des tests « PCR ». C’est une méthode d’analyse apparue avec la biologie des molécules qui a intégré les laboratoires de biochimie il y a tout juste 25 ans et qui s’est répandue partout dans le monde jusqu’à nos laboratoires de villes ou l’on peut détecter une infime quantité de virus. Une prouesse totalement impossible il y peu de temps lors d’une analyse médicale de routine.
La tentation est grande depuis de contourner les problèmes de dosage de vaccin. Deux idées dominent qui consistent :
1- à fabriquer des protéines de virus (le blanc d’oeuf est une grosse protéine). Mais uniquement des petits bouts de virus inoffensifs contre lesquels notre organisme produit des anticorps qui sont assez précis pour neutraliser le vrai virus tout entier s’il venait à se présenter et ainsi nous en protéger.
2- à fabriquer des micro-capsules à l’intérieur desquelles il y a des bouts de copie d’ADN (ARN), prélevés sur le virus afin de faire fabriquer comme dans le cas 1 des petits bouts de protéines de virus mais cette fois directement par nos cellules elles mêmes. On gagne ainsi toute l’étape de fabrication en usine. Une fois dans notre bras c’est le même mécanisme comme décrit en 1 qui se produit. Les bouts d’ARN disparaissent après avoir été utilisés par nos cellules.
Ils crient au loup…
Dans les deux cas les idées fonctionnent en pratique et le dosage s’est montré effectivement plus facile. Mais des voix crient « attention ».
Elles mettent en garde concernant l’ADN et les substances qui vont avec car ce ne sont pas des molécules stables et il aurait déjà été observé en éprouvette que ces molécules s’intègrent dans l’ADN humain. On retrouve alors toutes les craintes qui sont connues autour des OGM. Cependant l’injection n’a pas lieu dans nos organes reproducteur mais dans le muscle du bras. De la à provoquer une mutation génétique globale les laboratoires se défendent d’être dans de la science fiction peu réaliste. D’autant qu’aucun effet de ce type n’a été observé sur une personne vaccinée. De plus les virus ne nous ont pas attendu pour utiliser notre matériel génétique et nous infecter. Rappelons qu’un virus est un parasite qui n’est pas capable de se reproduire seul. Il utilise le matériel génétique de nos cellules pour se multiplier.
En parallèle de ces innovations des laboratoires ont également utilisé des techniques anciennes. Il s’agit de vaccins à base de virus tué et de vaccins à base de bout de virus. Ces vaccins contiennent également des substances pour accroitre la réponse dans le bras afin que les globules blancs viennent renifler le virus ou les morceaux de virus et produire des anticorps.
Quelle alternative au vaccin ?
Lorsque nous sommes contaminés par le virus celui-ci pénètre dans notre organisme avec tout son ADN et toutes ses protéines. Selon la quantité que l’on respire notre organisme réussit ou pas à le neutraliser. Lorsqu’il y en a trop il se multiplie et il y a infection. Selon notre système immunitaire et notre état de santé la maladie est plus ou moins forte.
Les phénomènes décrits par ceux qui ont peur des vaccins et des biotechnologies peuvent donc se produire lors d’une contamination par le virus dans la vie de tous les jours et ce depuis que l’homme existe.
La vrai question est donc plus vaste. Quel risque de mort et d’effets invalidants sommes nous prêt à courir ? Pour ceux qui veulent réduire la probabilité d’infection il s’agit de savoir comment se protéger le mieux face à cette maladie. Peut on l’éviter ? Si on l’attrape peut on réduire les effets de la maladie ou la soigner ? Existera-t-il un traitement ?
On observe que malgré les masques et le lavage des mains l’épidémie continue. Il est donc peu probable de réussir à éviter à coup sur une contamination.
Chez les personnes infectées toutes ne développent pas une maladie invalidante. Chez ceux qui sont hospitalisés les médicaments ne sont pas toujours efficaces. Chez ceux qui sont en détresse il n’existe pas de traitement mais des soins pour tenter d’aider le corps à tenir le coups le temps que l’organisme guérisse seul. Chez des milliers de personnes rien n’y a suffit. Ils sont décédés.
Les traitements antiviraux ne sont pas au point. L’immunothérapie demande une logistique impossible pour le plus grand nombre (utiliser les anticorps fabriqués en usine directement).
La solution réside donc pour l’instant encore dans la protection et la prévention. Il faut abaisser les effets du virus et de sa transmission ainsi que entretenir une très bonne physiologie en particulier immunitaire et anti-inflammatoire. Dans notre société à dominante urbaine et réactionnaire il est évident que la discipline n’est pas notre point fort. Ainsi les gestes barrières et l’isolement ne sont pas des solutions suffisantes.
Alors se vacciner ou pas ?
Le vaccin est un médicament dont le mécanisme d’action est naturel. Il mime une infection pour créer notre immunité contre la vrai maladie. De plus il est très faiblement dosé. Beaucoup plus léger que toutes les substances qui pourraient servir dans un traitement pharmaceutique.
Grâce à une dose minime il permet de simuler une infection et de développer une immunité. Cette immunité ne garantie pas une protection totale mais elle est aujourd’hui le meilleur bouclier de protection naturelle que l’on connaisse.
Comment allons nous réagir au vaccin ?
La plupart d’entre nous en ont une idée. Nous avons tous déjà été vacciné de quelque chose. Nous avons donc une idée de la façon dont notre organisme réagit.
Par ailleurs nous savons tous que lorsque nous sommes en forme nous réagissons mieux en cas d’infection. Notre hygiène de vie au sens le plus large qui inclut l’alimentation et la relation à notre corps revêt une importance prépondérante.
Il y a donc au final trois solutions très individualistes qui se présentent à nous.
1- rester seul et isoler
2- prendre des risques choisis pour soi et tant pis pour les autres
3- mettre sa ceinture de sécurité appelée défenses naturelles et réduire le plus possible les dangers (contamination et force de la maladie).
Existerions nous si les vaccins n’existaient pas ?
J’espère que cette brève explication vous aura aidé a décider de passer à l’action.
Je termine nous rappelant, par exemple, que si au 19ème siècle nos ancêtres avaient refusé de se vacciner contre la variole, ou de s’exposer au soleil pour soigner la tuberculose, nous ne serions pas ici aujourd’hui.
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